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Burkina Faso : La justice militaire abandonne les poursuites contre Guillaume Soro

La justice militaire au Burkina Faso renonce à relancer un nouveau mandat d’arrêt contre Guillaume Soro dans l’affaire du putsch manqué du général Gilbert Dienderé en septembre 2015.

Le 28 avril dernier, suite à une décision de la Cour de cassation, le parquet militaire avait annulé le mandat d’arrêt contre M. Soro, président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire pour vice de forme.

Le nouveau commissaire du gouvernement près le tribunal militaire de Ouagadougou, Alioune Zanré, a annoncé que le parquet militaire opte pour la procédure de dénonciation auprès de la justice ivoirienne. Il revient à cette dernière d’appliquer la loi et de poursuivre le président de l’Assemblée nationale de Côte d’ivoire.

Rappel des faits. En novembre 2015, un document audio de 16 min 32 secondes avait agité le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire.

Cet enregistrement est présenté comme l’écoute d’une conversation téléphonique entre l’ancien ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, et l’actuel président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro.

La supposée conversation aurait eu lieu quelques jours avant l’arrestation de Djibril Bassolé, le 29 septembre. Soit une dizaine de jours après la prise d’otage du président de la transition et de plusieurs ministres par l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP).

Dans le document audio, la première voix, qui ressemble à celle de Guillaume Soro, propose de l’argent et un plan de déstabilisation du pays pour redonner l’avantage aux putschistes.

Un mandat d’arrêt avait été émis par le Burkina en janvier dernier contre le N°2 ivoirien, dans le cadre de ce putsch manqué.