FR | EN

Français | English

samedi, 27 avril, 2024

|

33.2 C
Bamako
35.2 C
Niamey
35.1 C
Ouagadougou

|

02:46

GMT

Mali : près de 15 milliards de FCFA pour la protection du fleuve Niger

La réhabilitation du fleuve vise à améliorer la navigabilité en vue d’un meilleur accès des populations rurales aux marchés de production et de renforcer la résilience au changement climatique.

La Banque mondiale vient d’approuver le Projet de réhabilitation économique et environnementale du fleuve Niger (PREEFN) afin de faire face aux menaces qui pèsent sur le fleuve Niger. D’un coût de 27,8 millions de dollars (près de 15 milliards de FCFA), le projet est financé par un crédit et un don de l’Association internationale de développement (IDA) de 13,9 millions de dollars chacun, a annoncé l’institution dans un communiqué.

Selon le document, le PREEFN bénéficiera aux opérateurs de transport, groupements ruraux, agriculteurs, pêcheurs, organisations de la jeunesse, femmes et personnes vulnérables dans les trois principales localités du delta intérieur du Niger (situé au Mali entre le barrage de Markala, dans la région de Ségou, et la région de Tombouctou). Il s’agit de Kolongo, Kokry et Macina, soit environ 100 000 personnes.

« La réhabilitation du fleuve figure parmi les priorités des autorités maliennes et s’inscrit dans le Programme national de sauvegarde du fleuve Niger, adopté par le gouvernement en 2016. Le projet PREEFN contribuera donc à rendre la navigation et les services portuaires plus efficaces tout le long du fleuve et prouvera qu’il est possible de restaurer l’environnement et d’améliorer les moyens de subsistance dans l’un des écosystèmes les plus fragiles du pays », a indiqué Soukeyna Kane, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Mali.

Le projet procédera à des opérations ciblées de dragage des bancs de sable et participera à la remise en état des ports à Macina, dans la région de Ségou, et à Diafarabé, dans la région de Mopti.

« La restauration de l’environnement dans le bassin de fleuve Niger conjuguée à l’amélioration des systèmes de transport soutiendra l’amélioration des moyens de subsistance des communautés qui dépendent de cette ressource pour vivre », conclut Hocine Chalal, chef d’équipe du projet à la Banque mondiale.

Le Niger s’étend sur près de 4 200 kilomètres et est le troisième plus long fleuve d’Afrique et le premier d’Afrique de l’Ouest.

Augustin K. Fodou