A l’appel des partis politiques, plusieurs manifestants sont sortis, ce samedi 3 mai 2025, à Bamako, pour un rassemblement contre les conclusions des consultations sur la révision de la Charte des partis ainsi que son abrogation. Mais l’accès aux locaux du Palais de la Culture a été empêché par les forces de l’ordre et certains manifestants pro-transition.
1er intervenant : « Ça s’est dit qu’on n’a pas de militants, que le peuple nous a vomis. Mais les gens ont eu les preuves. Ils n’ont pas empêché les autres de manifester, mais nous nous avons été empêchés et tout le monde sait pourquoi, parce que nous avons la majorité. Ils ne voulaient pas que le monde entier voie ceux qu’on allait mobiliser aujourd’hui. Que les Maliens qui sont dans les régions et les cercles voient que les partis politiques pouvaient mobiliser. Depuis la journée, précisément à 13 heures, nos militants qui étaient à l’intérieur du Palais de la Culture ont été dégagés. Aussi, les routes menant au palais, que sont le premier pont et celle venant de Badalabougou, par lesquelles nos militants devraient venir au palais ont toutes été bloquées. Ils l’ont fait pour que nos militants ne puissent pas accéder au Palais de la Culture. Tout cela pour nous empêcher de nous exprimer, d’exprimer nos opinions. Et c’est ça le pays qui se dit État de droit, un pays qui se réclame démocrate. Mais nous n’allons pas nous arrêter là. Nous n’allons pas commettre l’erreur qu’ils veulent que nous commettions. Nous sommes politiquement mûrs. Nous ne ferons ni de casses, ni brûler d’endroits, qui n’appartient qu’à nous-mêmes. Nous n’allons ni combattre ni provoquer de policiers. La preuve c’est quoi ? Quelle est la différence entre nous ? C’est que nous nous respectons des textes du pays contrairement à eux. Nous voulons la paix et la stabilité dans notre pays et nous n’avons provoqué aucun policier. »
2ème intervenant : « La démocratie est venue diviser, détruire l’Afrique et non pour la construire. Donc, nous ne voulons de la démocratie ni aujourd’hui ni demain et ce n’est nullement de la dictature. Assimi Goïta n’a contraint personne de sa liberté dans le pays. »