Selon un communiqué du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation publié, ce vendredi 22 août, « les enceintes contenant des moustiques génétiquement modifiés sont sous scellés depuis le 18 août dernier et tous les échantillons seront détruits suivant un protocole précis. »
Le ministère indique, par ailleurs, que les moustiques mâles biaisés génétiquement modifiés, sans impulsion génétique, qui avaient été lâchés, il y a quelques jours, dans le village de Souroukoudingan ont été soigneusement traités par les services techniques compétents.
Target Malaria est un projet international de recherche visant à réduire la transmission du paludisme en Afrique subsaharienne par des technologies génétiques. Il reçoit un financement de base de la Fondation Bill et Melinda Gates et à partir de Philanthropie ouverte.
En juillet 2019, le premier lâcher de moustiques génétiquement modifiés, premier du genre en Afrique, avait été effectué à Bana, dans le sud-ouest du Burkina Faso. Une opération diversement appréciée par les populations.
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