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Après 9 mois, les habitants s’expriment sur la présence de la MINUSMA à Gao

La MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali) a été créée par le conseil de sécurité des nations unis à travers la résolution 2100. Elle est opérationnelle sur le territoire malien depuis le 1er juillet 2013.

En vertu de cette résolution, la Mission appuiera le processus politique et réalisera un certain nombre d’activités de stabilisation concernant la sécurité, prêtera une attention particulière aux principales agglomérations et axes de communication, protégera les civils, surveillera les droits de l’homme, mettra en place les conditions indispensables à l’acheminement de l’aide humanitaire et au retour des déplacés, à l’extension de l’autorité de l’État et à la préparation d’élections libres, ouvertes à tous et pacifiques.

11 200 membres du personnel militaire et 1 440 membres du personnel de police (unités de police constituées et officiers de police) ont été prévus. Il a été aussi prévu que la majorité des militaires, des forces de police et des composantes civiles organiques et d’appui opéreront essentiellement dans le Nord, avec éventuellement une base logistique à Gao ou Sévaré,

Neuf mois après, la majeure partie de la population se plaignent de l’inefficacité de la mission. Selon eux, aucune action concrète n’a été réalisée. « la MINUSMA n’a rien apporté à la population de Gao » déclare Yattara Mahamane Inane, conseiller du quartier Saneye de Gao.

Les militaires de la MINUSMA ont été récemment cités dans un scandale montrant un soldat sur une vidéo faisant des rapports sexuels avec deux filles de Gao.

Dans un communiqué de presse datant du 11 mars, la MINUSMA refuse de reconnaitre ce fait qu’elle qualifie des fausses accusations. Dans le même communiqué, elle affirme avoir mis en œuvre de projet à l’impact rapide, notamment l’achat de trois moulins pour des associations de femmes démunies et une contribution à la société de l’énergie pour la distribution du courant à la population.