Une semaine avant la rentrée des classes, la situation des écoles dans le centre et le nord reste préoccupante, selon un récent rapport d’Amnesty international.
Alors que la rentrée scolaire a été reportée au 9 octobre, Amnesty International a rendu public, le 22 septembre, un rapport dans lequel elle tire la sonnette d’alarme sur le sort fait à 150 000 enfants dans le nord et le centre du pays. Ils sont privés d’écoles du fait de la dégradation des conditions sécuritaires.
Intitulé « Mali, des exactions perpétrées dans un contexte d’instabilité croissante », le rapport qui intervient en prélude à l’examen périodique universel des droits de l’homme au Conseil de sécurité, où le Mali doit passer en janvier 2018, indique qu’ « en juin 2017, plus de 500 écoles ont été fermées dans les régions affectées par la crise, notamment à Gao, Kidal, Ségou, Mopti et Tombouctou ».
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Dans le Centre, à Diafarabé, Togue Mourardi et Sarro, de présumés terroristes ont exigé la fermeture des écoles pour les « transformer en structure dispensant un enseignement coranique », tandis que dans le nord du pays, certains groupes armés signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation(APR) continuent aussi d’occuper certaines écoles. « Bien qu’en vertu de l’article 39 de l’Accord de paix issu du processus d’Alger, toutes les parties aient convenu de porter une attention particulière afin d’assurer l’éducation pour tous », souligne le rapport.
En avril 2017, un rapport de l’Agence des Nations unies chargée de coordonner les actions humanitaires (OCHA), a estimé à 270, le nombre des écoles fermées dans la région de Mopti. Ce qui avait amené certains parents à envoyer leurs enfants au sud du pays ou dans les zones à l’abri de l’insécurité pour y poursuivre leur scolarité.
Sidi Ahmed S.