Roch Marc Christian Kaboré est élu président du Burkina Faso, dès le
premier tour avec 53,49% des voix, contre 29,65% pour Zéphirin Diabré.
« Je crois à la capacité de notre peuple à relever les défis, qui se
dressent devant nous pour bâtir ensemble, un Burkina Faso de
démocratie, de progrès économique et social, de liberté et de
justice. Tel est le sens de mon engagement en accédant à la plus haute
charge de l’Etat », a déclaré M. Kaboré, au siège national de
campagne de son parti.
Les citoyens attendent beaucoup du nouveau président. « C’est de
satisfaire le peuple burkinabè, de reconnaitre nos souffrances, qu’il
sache que les fils de ce pays ont travaillé pour le mettre là où il
est. Donc, il n’a qu’à respecter le programme qu’il a écrit », lance
cette militante du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).
Un autre partisan, rencontré au siège du MPP, « demande au président
d’être franc, sincère, travailleur, autoritaire. Il ne faut pas qu’il
y ait du désordre dans son gouvernement, parce que si le gouvernement
ne respecte pas son engagement, vous allez voir que le peuple va se
lever encore ».
Pour cette dame, « le sac de riz doit être à 12500 F CFA, le gaz
butane de 6 kg à 1000 F, la grande bouteille à 3000 F, 1 litre à
d’essence 500 F ».
Au Burkina Faso, l’ordre constitutionnel a été interrompu après
l’insurrection populaire, qui a chassé Blaise Compaoré du pouvoir en
octobre 2014.