Dans les grands ronds-points comme à Cissin, un quartier de Ouagadougou, la capitale, des jeunes se relaient chaque nuit pour, disent-ils « veiller » sur la transition politique burkinabè en cours. Selon eux, c’est un acte impulsé par un profond désir de contribuer à la stabilité politique et empêcher d’autres tentatives de coup d’Etat, comme ce fut, le cas le 26 septembre dernier.