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Burkina Faso: le procès sur la répression de l’insurrection populaire renvoyé au 4 mai

Le procès de l’ancien président Blaise Compaoré et de l’ensemble de son dernier gouvernement s’est brièvement ouvert, ce jeudi 27 avril, au palais de justice de Ouagadougou. Ils sont poursuivis pour leur implication présumée dans la répression meurtrière des manifestations qui ont entrainé leur chute le 31 octobre 2014.

Si Blaise Compaoré, en exil en Côte d’Ivoire, accusé dans cette affaire en tant que ministre de la défense a brillé par son absence, 25 des 32 ministres inculpés dans ce dossier dont l’ex-Premier ministre Luc Adolph Tiao étaient présents dans le box des accusés. Ils étaient décontractés comme un air de retrouvaille entre collègues s’étant longtemps perdus de vue.

L’ex-Premier ministre dit n’avoir pas peur et a confiance en la justice de son pays. Vingt-quatre des accusés présents comparaissent libres tandis que l’ex-ministre des Affaires étrangères Djibril Bassolé incarcéré dans le dossier du putsch manqué dont l’état de santé inquiète ses partisans est apparu amaigri.

Détenu également à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA), le général Gilbert Diendéré, auteur du coup d’état manqué de septembre 2015, était aussi présent au tribunal mais en qualité de témoin. Tout comme l’ancien chef d’Etat-major général des armées, le général Honoré Traoré.

Alors qu’on s’attendait à vivre les débats, l’audience n’a duré que 45 minutes. Le président de la Haute Cour de Justice, Mathieu Ouédraogo renvoie le procès au 4 mai prochain sur demande du bâtonnier en raison de la cérémonie de rentrée solennelle du barreau et une série d’activités prévues du 27 au 29 avril.

Me Mathieu Somé, l’un des avocats de la défense, se réjouit de cette décision de la Haute Cour de Justice, ce qui permettra à la défense d’avoir du temps pour prendre connaissance du dossier. « C’est un sentiment de satisfaction parce que ça va nous permettre de part pleinement à notre rentrée solennelle et de pouvoir nous concerter pour venir défendre nos clients », a-t-il déclaré.

Ce procès historique du président déchu Compaoré et de son dernier gouvernement était attendu par de nombreux burkinabé. Il faudra attendra la semaine prochaine pour rentrer dans le fond du dossier.

 

Claude Romba

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