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Burkina Faso : Les journalistes attendent l’application de la convention collective

A l’occasion de la journée mondiale de la liberté la presse, célébrée chaque 3 mai, le ministre burkinabè de la communication, Remis Dandjinou, a rencontré les hommes des médias, pour échanger sur les acquis et les enjeux du métier au pays des hommes intègres.

Le Burkina-Faso est classé 42è pays sur 180, où la liberté de la presse est garantie, par Reporters sans frontières. Il est parmi les cinq premiers pays en Afrique. Selon le ministre, ce classement est le résultat du professionnalisme des journalistes et du pluralisme des opinions. « Notre pays a fait énormément d’avancées. Il y a un an, nous étions 46è et aujourd’hui nous sommes 42è », se félicite t-il.

Le thème national de cette journée mondiale est : « La presse burkinabè face au renouveau démocratique ». Un choix non fortuit pour les hommes des médias qui aspirent à asseoir les bases d’une presse indépendante et respectueuse des règles du métier. « Le fait que nous soyons journalistes ne nous donne pas droit à tout dire sur tout le monde, à tout moment », précise Boureima Ouedrago, journaliste.

Lors de la rencontre avec le ministre de la communication, les détenteurs du 4è pouvoir n’ont pas manqué de faire des doléances au gouvernement. Pour Abdoulaye Diallo, Directeur du centre de presse Norbert Zongo, les journalistes doivent être mis dans les conditions pour pouvoir garantir la démocratie à laquelle s’attend le peuple burkinabé. « Nous avons demandé qu’il y ait une convention collective pour que les journalistes soient mieux rémunérés » a-t-il indiqué.

« Accès à l’information et aux libertés fondamentales – C’est votre droit ! », voilà le thème international de la journée mondiale de la liberté de la presse cette année.