Les journalistes des médias publics ont observé un sit-in, jeudi 1er septembre, pour réclamer de meilleures conditions de vie et plus d’indépendance dans le traitement de l’information.
A la télévision nationale du Burkina, pas l’ombre d’un seul journaliste à la rédaction.
Sur les antennes, les clips passent en boucle perturbant ainsi le programme habituel.
A l’image de la Radio-télévision du Burkina (RTB), les rédactions des médias publics sont restées vides.
Les travailleurs ont répondu massivement à l’appel du Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) qui a mis sa menace en exécution.
Un sit-in a été observé de 7h à 14 heures, devant le ministère de la communication.
Et ils comptent maintenir la pression si rien n’est fait. Selon Sidiki Dramé, Secrétaire général du SYNATIC, un préavis de grève générale a déjà été déposé pour le 7 septembre prochain.
Le SYNATIC avait obtenu lors des précédentes négociations avec le gouvernement, l’érection des organes de presse publique en société d’Etat.
Le délai d’application de cette loi devrait intervenir le 4 septembre prochain mais en la réalité les choses ne bougent pas.