Au Niger, le secteur touristique tourne au ralenti à cause de la situation sécuritaire difficile. Le défi pour les autorités est de relancer ce secteur en renforçant la sécurité.
Chants traditionnels, course de chameaux, exposition, concours de danse…, voilà quelques temps forts du festival de l’Aïr à Iférouane, dans la région d’Agadez, du 14 au 16 février dernier. Plusieurs personnalités dont le Premier ministre Brigi Rafini ont pris part à ce rendez-vous culturel. « Tourisme, facteur de paix et de développement », tel était le thème de cette 15è édition. « Elle se déroule dans un contexte marqué par la recrudescence de l’insécurité dans le nord de notre pays. C’est une question qui est prise en compte depuis très longtemps et notre pays consent d’énormes efforts pour sécuriser le pays de façon à ce que nous puissions mener à bien nos activités de façon générale mais aussi des activités touristiques en particulier », a déclaré Ahmet Botto, ministre du Tourisme et de l’Artisanat.
Ce festival vise à faire la promotion du patrimoine culturel du Niger. « Nous sommes des artisans de Timia. Nous avons amené des bijoux pour vendre. Ça fait des années qu’il n’y a pas de touristes. On a compris qu’avec le festival, les touristes viendront et pourront acheter quelque chose », a indiqué Ahmed Hada.
Pour les invités, c’était une occasion de découvrir les potentialités touristiques de la région à travers une excursion dans les déserts de l’Aïr et du Ténéré.
Souleymane Ag Anara, Sory Kondo