Face à la recrudescence des cas de fièvre hémorragique dans les pays voisins du Niger, les autoritaires sanitaires appellent à la vigilance et au respect de certaines règles d’hygiène.
« A l’heure actuelle, le Niger n’a enregistré aucun cas de cette maladie », indique le ministère de la Santé publique, dans un communiqué rendu public début février. Dans le cadre de la lutte contre la maladie, un système de surveillance épidémiologique a été mis en place par les autorités. Le département de la santé « est en train de prendre les mesures nécessaires pour, non seulement éviter la survenue de cette maladie, mais surtout assurer une prise en charge efficace d’éventuels cas».
La fièvre de Lassa est une fièvre hémorragique virale aiguë d’une durée d’une à quatre semaines qui sévit en Afrique de l’ouest. Le virus se transmet à l’être humain principalement par le contact direct avec les rats ou par contact indirect avec les aliments et les ustensiles contaminés par des urines ou des matières fécales de rat.
Il peut aussi se transmettre d’une personne à l’autre par contact direct avec le sang, les urines ou tout autre liquide biologique d’une personne malade, ou par contact avec les draps, les matelas, les habits utilisés par le malade.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la prévention de la fièvre passe par la promotion d’une bonne «hygiène communautaire» pour éviter que les rongeurs ne pénètrent dans les habitations.
A cet effet, le ministère de la Santé publique du Niger énumère un certain nombre de mesures à prendre. Il s’agit de laver régulièrement les mains à l’eau et au savon, d‘éviter le contact avec les personnes atteintes, de conserver la nourriture dans des récipients fermés par couvercle. Sans compter le fait que les aliments doivent être soigneusement cuits.
Il est demandé donc demandé aux populations de déclarer tout cas présentant les signes de cette maladie qui se manifeste par de la fièvre, des douleurs thoraciques et musculaires, des vomissements et diarrhée, une gorge irritée et des gonflements du visage.
Marie Dembélé, Stagiaire