Durant la journée du samedi 26 septembre, tous les axes routiers qui mènent à Gao ont été bloqués par des habitants qui dénoncent l’insécurité dans la plus grande ville du nord du Mali.
Il y a exactement un mois, les leaders communautaires avaient condamné “toute circulation d’armes” lors de la signature d’un accord suite aux tensions dans la ville de Gao. Pour les manifestants, ce n’est pas le cas. « La société civile, l’Etat, les communautés ont évoqué la question de la circulation des armes. Si les armes continuent à faire des dégâts, ça veut dire que rien n’est fait. L’accord n’est pas mis en application. Ils ont dit que l’arme ne va plus circuler en ville et c’est l’arme qui est en train de faire des dégâts encore », indique Abdrahamane Seydou Maïga, Secrétaire général de l’association des propriétaires de camions-bennes.
« Nous sommes sortis aujourd’hui samedi de 4h du matin à 18h pour montrer notre mécontentement. Trop c’est trop, il faut arrêter le massacre », ajoute un autre manifestant.
Face à la situation, les habitants de Gao appellent, une fois de plus, les autorités à la protection des personnes et de leurs biens.
Abdoulaye Gozane Diarra, S. Kondo