Après celles d’hier après-midi, de nouvelles frappes ont été menées, ce mardi matin, toujours dans la localité d’Anéfis, dans la région de Kidal.
Hier lundi 28 août, « aux environs de 14 h 00 (…), l’aviation FAMa a visé un regroupement de groupes armés terroristes (GAT) dans le secteur de Anéfis, auteurs de plusieurs exactions contre les populations civiles et d’attaques contre nos forces », avait annoncé l’armée malienne. Elle précise que « ces groupes armés étaient en préparation d’attaques contre leurs positions. » Selon un bilan provisoire, « plusieurs combattants terroristes et 04 pick-up ont été neutralisés. »
« Poursuite de la reconnaissance offensive »
Ce mardi matin, de nouvelles frappes aériennes ont été menées « contre des colonnes de véhicules des groupes armés terroristes observées à 12 km d’une forêt non loin d’Anéfis », a indiqué l’armée, soulignant que « ces groupes sont en train de planifier des attaques contre des populations civiles et des postes FAMa. »
De son côté, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), signataire, en 2015, de l’accord pour la paix et la réconciliation, a, dans un communiqué, diffusé lundi soir, indiqué que l’armée a visé une de ses positions à Anéfis « sans faire de victimes. » Selon la CMA, « Bamako a définitivement et délibérément opté pour une escalade vers des hostilités ouvertes aux conséquences obligatoirement désastreuses. »
Au cours de la journée d’hier et avant la réaction de la CMA, le ministre de la réconciliation nationale avait « invité » les mouvements signataires de l’accord à « revenir à la table des négociations dans le processus de paix en vue de surmonter les défis actuels par la voie du dialogue. » Selon la note, « le gouvernement reste attaché à l’accord pour la paix et ainsi qu’à l’accord de cessez-le-feu du 23 mai 2014. »