L’Office Nationale de l’eau et de l’assainissement (ONEA) n’arrive plus à satisfaire les besoins en eau de la population de Ouagadougou et cela depuis plusieurs semaines. Les abonnés subissent des coupures d’eau à la pompe à répétition.
Pour pallier à cette situation, les populations essaient de rationaliser l’eau ou s’approvisionner auprès de forages privés.
D’après la direction régionale de l’ONEA, la rapide extension de la capitale Ouagadougou ne correspond plus à la disponibilité en eau. La ville de Ouagadougou est alimentée en eau potable à partir des stations de Ziga et de Paspanga, à raison de 242 millions de mètres cube d’eau disponibles.
Les besoins journaliers de la ville de Ouagadougou sont estimés aujourd’hui à 160 000 mètres cube d’eau, alors que les stations de Ziga et de Paspanga ne peuvent produire que 150 000 mètres cube par jour. Le déficit journalier est donc de 10000 mètres cube.
La station de Paspanga est en cours de rénovation pour augmenter sa capacité de production ; D’ici 2017, l’ONEA compte doubler la capacité de traitement de la station de Ziga avec pour objectif clé, la satisfaction des besoins en eau de la population burkinabè.