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Le Niger attribue des permis pour l’exploitation du cuivre et de l’uranium

Réuni le 22 février 2025, le Conseil des ministres a adopté deux projets de décret attribuant des permis pour petite exploitation minière, dont un pour le cuivre, et l’autre pour l’uranium. Ces permis ont été accordés à des sociétés de droit nigérien, détenues par des nationaux, avec une participation de l’État dans leur capital.

Le permis de cuivre, dénommé « Ounwajo », a été attribué à la Compagnie Minière de l’Aïr (COMINAIR SA) pour un site situé dans les communes rurales de Tabelot et Dabaga, dans la région d’Agadez.

L’exploitation du cuivre, une première au Niger, prévoit une production annuelle de 2 700 tonnes sur dix ans. Elle devrait générer 300 emplois directs pour les jeunes nigériens et rapporter à l’État plus de 4 milliards de francs CFA en redevances minières, ainsi qu’une redevance superficielle de 575 millions de francs CFA. L’État détient 25 % du capital de COMINAIR SA.

Le second permis concerne l’uranium. Il a été accordé à la Compagnie Minière de Recherche et d’Exploitation (COMIREX SA) pour le site « Moradi », situé dans la commune rurale de Dannet, région d’Agadez. L’exploitation devrait durer cinq ans renouvelables, avec une production annuelle moyenne de 300 tonnes, la création de 94 emplois, une redevance minière de 3,6 milliards de francs CFA et une redevance superficielle de 114 millions de francs CFA. L’État détient 40 % du capital de COMIREX SA.

Privilégier les entreprises 

Selon les conclusions du Conseil des ministres, ces permis transforment les anciennes autorisations d’exploitation sémi-mécanisée déjà détenues par ces compagnies en permis pour petite exploitation minière. Des travaux de sondage et d’analyse ont révélé « un gisement important » de cuivre et d’uranium sur les sites concernés.

Conformément à l’ordonnance sur le contenu local, adoptée en août 2024, les compagnies devront privilégier les entreprises locales pour la fourniture de biens et services, financer la formation continue, les infrastructures collectives et veiller à la protection de l’environnement.