La sélection de l’actualité de la semaine du 24 au 28 juin 2024, au Mali, au Burkina Faso et au Niger.
• Après leur interpellation, le 20 juin dernier, dix responsables politiques, membres de la déclaration du 31 mars, ont été placés sous mandat de dépôt, en début de cette semaine.
• La Suède a annoncé, lundi, la fermeture de ses ambassades à Bamako au Mali et Ouagadougou au Burkina Faso d’ici la fin de l’année 2024.
• Au Burkina Faso, les organisations professionnelles de médias ont condamné, l’enlèvement, lundi, du directeur de publication du bimensuel l’Evénement. Cet enlèvement intervient quatre jours après la suspension du journal pour une durée d’un mois par le Conseil supérieur de la communication.
• Le mardi 25 juin 2024, le président de la transition du Mali, le colonel Assimi Goïta a effectué une visite d’amitié et de travail au Burkina Faso.
• A Ouagadougou, ce vendredi 28 juin 2024, la police a dispersé, à coup de gaz lacrymogènes, des manifestants réclamant la délocalisation de l’ambassade de France jugée proche de la présidence.
• Au Niger, deux anciens présidents béninois, Nicéphore Soglo et Thomas Boni Yayi ont rencontré, cette semaine, à Niamey, les autorités nigériennes en vue de tenter une médiation et trouver une solution à la crise diplomatique entre les deux pays voisins.
• Un deuil national de trois jours a été décrété, mercredi, après une attaque contre un détachement des Forces de défense et de sécurité, mardi, dans l’ouest du Niger et qui a fait 21 morts dont un civil selon un bilan officiel.