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vendredi, 07 novembre, 2025

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Le récap’ Sahel du 03 au 07 novembre 2025

• Au Mali, la deuxième mine de lithium a été inaugurée le 3 novembre dernier à Bougouni par le président de la transition, le général Assimi Goïta. Avec un investissement initial d’environ 36 milliards de FCFA, la première phase du projet permettra la production annuelle d’environ 120 000 tonnes de concentré de spodumène, ont annoncé les autorités.

• Les Forces armées maliennes ont annoncé, jeudi, avoir effectué des frappes sur des positions terroristes dans le cercle de Kolondièba au cours d’une mission de surveillance aérienne en appui au convoi de carburant sur l’axe Kadiana-Bougouni.

• Ce jeudi 6 novembre, la compagnie maritime CMA CGM a donné des clarifications suite à une note en date du 4 novembre annonçant la suspension temporaire de ses services par voie terrestre à destination du Mali en raison notamment de l’insécurité et de la crise de carburant. A l’issue d’une rencontre avec des membres du gouvernement, le directeur général de la CMA CGM à Bamako a indiqué que la note été mal interprétée et que leurs activités continuent au Mali. Par ailleurs, le premier armateur mondial MSC a annoncé dans un communiqué en date du 6 novembre, qu' »en raison d’importants défis opérationnels causés par des problèmes de sécurité et une pénurie de carburant, le transport routier de marchandises à destination du Mali est temporairement suspendu jusqu’à nouvel ordre. »

• Au Burkina Faso, le gouvernement a adopté, jeudi, un décret instituant la Carte d’identité biométrique AES. Selon le gouvernement le décret permet à tout citoyen burkinabè, âgé de 5 ans au moins, de se faire établir une carte d’identité biométrique AES dont la validité est de dix ans. Cependant, « il est prévu une période transitoire de 5 ans, à compter de sa date de mise en circulation, pour le retrait définitif des cartes d’identité actuellement en vigueur dans les États de l’AES », a précisé le ministre de la Sécurité.

• Dans un communiqué en date du mardi 4 novembre, le ministère de la Communication a rappelé aux responsables d’organes de presse et à leurs collaborateurs, la nécessité d’adopter un code vestimentaire digne et respectueux des valeurs nationales à l’occasion de la couverture médiatique des cérémonies officielles. Il leur est demandé de privilégier le port du Faso Dan Fani, du Koko Dunda ou d’autres tissus traditionnels burkinabè.

• Au Niger, l’Association nigérienne de lutte contre la corruption (ANLC), section de Transparency International, a réagi mercredi 5 novembre à l’incarcération à Kollo de trois journalistes. L’association demande leur « libération immédiate et sans condition » ainsi que tous les autres professionnels de la presse actuellement incarcérés.