• Au Mali, le gouvernement a annoncé, mardi 13 mai, à l’issue d’un Conseil extraordinaire des ministres, la dissolution « des partis politiques et des organisations à caractère politique ». Le même jour, avant l’annonce, la loi portant abrogation de la Charte des partis politiques et le statut de l’opposition a été promulguée par le président de la transition du Mali, le général Assimi Goïta.
• La Haute autorité de la communication du Mali a retiré, jusqu’à nouvel ordre, les services de la télévision TV5 Monde des bouquets de tous les distributeurs de programmes autorisés dans le pays. Dans une note en date du 9 mai, la HAC reproche à la chaîne francophone « un traitement partial et déséquilibré » de l’information suite à la manifestation des partis politiques du samedi 3 mai 2025.
• A Diafarabé, dans le centre du Mali, des habitants ont manifesté mardi et mercredi pour demander la libération de plusieurs personnes arrêtées en début de semaine, au marché à bétail. Ce vendredi, l’armée malienne, a indiqué dans un communiqué qu’une « visite d’autorité du Commandant du théâtre centre a été diligentée dans la localité suite aux allégations de disparition de civils, le 12 mai 2025. » Selon la note, « les suites de l’enquête seront partagées avec l’opinion ».
• Au Burkina Faso, la Chine a fait don de plus de 1 600 tonnes de riz d’une valeur estimée à 1,7 milliard de francs CFA. Selon les autorités burkinabé, « cette contribution vient renforcer la réponse humanitaire nationale, dans un contexte marqué par un défi majeur où plus d’un million de personnes sont des déplacées internes et près de 5 millions de personnes ont besoin d’assistance alimentaire. »
• Au Niger, trois journalistes interpellés à deux reprises à Agadez, dans le nord du pays, entre le 7 et le 10 mai 2025, ont été transférés mercredi à Niamey, après quatre jours de garde à vue dans les locaux de la gendarmerie. Ils ont été arrêtés pour avoir repris une information signalant une présumée rupture de coopération sécuritaire entre le Niger et la Russie.
• Le groupe français Orano, spécialisé dans les matières nucléaires, a annoncé, mardi, avoir saisi la justice nigérienne pour contester la « détention arbitraire » de l’un de ses cadres à Niamey.