• Le retour des enseignants à Ménaka était au centre d’une rencontre, en début de semaine, entre le Premier ministre et une délégation du collectif d’enseignants de la région. Les échanges ont notamment porté sur la situation sécuritaire et se sont déroulés en présence des membres du gouvernement et du chef d’état-major général adjoint des armées. Cette rencontre intervient une semaine après une décision du gouverneur de de Ménaka, de suspendre les salaires de 144 enseignants en « abandon de poste » à compter du 1er avril 2025.
•Alors qu’il rentrait chez lui, en début de soirée du mardi 18 mars, le président du marché à bétail de Niamana, Boubou Tigal Cissé, a été assassiné par des hommes armés non identifiés devant son domicile en commune VI du district de Bamako. Quelques mois avant son assassinat, il avait déjà été enlevé par des individus non identifiés, avant d’être libéré quelques jours après.
• Le Mali, le Burkina Faso et le Niger, ont annoncé, dans un communiqué conjoint, publié le 18 mars 2025, leur retrait de l’Organisation internationale de la Francophonie. Les trois pays membres de la Confédération des Etats du Sahel dénoncent « l’application sélective de sanctions sur la base de considérations géopolitiques et le mépris de leur souveraineté. »
• Au Burkina, le procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Ouaga I, a annoncé l’ouverture d’une enquête après les appels, sur les réseaux sociaux, « à l’extermination de personnes appartenant à un groupe ethnique », accusés d’être des terroristes.
• Le gouvernement nigérien a annoncé, mardi, à l’issue du Conseil des ministres, des mesures pour mieux encadrer le secteur pétrolier et son partenariat avec la China National Petroleum Corporation (CNPC). Parmi ces mesures, il y a l’uniformisation de la grille salariale entre les employés expatriés et les employés nigériens », « la nigérisation des postes », « l’exécution des contrats de sous-traitance par le secteur privé nigérien » ou encore la révision de certaines lois et conventions.