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samedi, 26 juillet, 2025

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Le récap’ Sahel du 21 au 25 juillet 2025

• Au Mali, l’ancien Premier ministre Moussa Mara a été empêché lundi de quitter Bamako, alors qu’il devait se rendre à Dakar au Sénégal pour participer à une conférence internationale sur la paix et la sécurité au Sahel, ont annoncé ses avocats qui ont dénoncé une « violation grave des droits fondamentaux ». La semaine dernière, M. Mara avait été auditionné par la brigade d’investigation judiciaire à Bamako puis par le procureur du tribunal de grande instance de la commune IV suite à une publication sur les réseaux sociaux. La procédure judiciaire est en cours.

• Le Sous-secrétaire d’État américain adjoint pour l’Afrique de l’Ouest, Will Stevens, a achevé, mardi une visite à Bamako. Durant son séjour, le représentant américain a échangé avec le ministre des Affaires étrangère, des membres de la société civile et des dirigeants du secteur privé. Selon l’ambassade des Etats-Unis au Mali, les discussions ont notamment porté sur le renforcement de la coopération, la sécurité, l’éducation, la santé et le développement économique.

• Trois artistes maliennes ont été placées mardi sous mandat de dépôt par le Procureur du Pôle national de lutte contre la cybercriminalité pour « injures réciproques » et « atteinte aux mœurs », à la suite d’échanges offensants sur les réseaux sociaux. Leur procès est prévu le 4 septembre prochain.

• Au Burkina Faso, la mise en service progressive de trois nouveaux postes de péage modernes, accompagnée d’une nouvelle grille tarifaire applicable à l’échelle nationale a débuté ce jeudi 24 juillet 2025.

• Près d’une semaine après sa nomination, l’envoyé spécial de l’Union africaine pour le Sahel, le président burundais Évariste Ndayishimiye, s’est entretenu cette semaine au téléphone avec les présidents Assimi Goïta et Ibrahim Traoré, a-t-il indiqué sur son compte X. 

• A Niamey au Niger, les autorités ont interdit, « pour raisons d’ordre sécuritaire », la marche prévue le 27 juillet par un mouvement citoyen réclamant la libération de l’ex-président Mohamed Bazoum, l’indépendance de la justice et un renforcement de la lutte contre l’insécurité.