Ces soldats de l’opération Barkhane sont morts, lundi soir, « dans l’accident de leurs deux hélicoptères, lors d’une opération de combat contre des djihadistes », dans le Liptako Gourma, a annoncé mardi l’Elysée.
Le ministère des Armées présente ses condoléances aux familles, aux proches et aux frères d’armes des 13 militaires de l’opération #Barkhane décédés lundi soir lors de l’accident en vol de deux hélicoptères de l’@armeedeterre, au cours d’une opération de combat.#RIP pic.twitter.com/snRs9tGzl1
— Ministère des Armées (@Defense_gouv) November 26, 2019
Les faits selon l’état-major des armées
« Selon toute vraisemblance, un abordage entre ces deux aéronefs évoluant à très basse altitude serait à l’origine de l’accident. Ils participaient à une opération d’appui aux commandos de la force Barkhane qui étaient au contact de groupes armés terroristes.
Engagés au sol depuis quelques jours, les commandos traquaient un groupe de terroristes, décelés quelques heures plus tôt, qui évoluaient en pick-up et à motos. Très rapidement, ils ont été renforcés par des hélicoptères et une patrouille de Mirage 2000.
Un hélicoptère Cougar, avec à son bord six commandos de montagne et un chef de mission, a alors été engagé pour coordonner l’ensemble des moyens, tout en étant en mesure d’intervenir pour assurer « l’extraction immédiate » d’un élément au sol.
Vers 19h40 (heure de Paris), pendant la manœuvre destinée à préparer l’engagement de l’ennemi, l’hélicoptère Cougar et un Tigre sont entrés en collision, s’écrasant à courte distance l’un de l’autre. Aucun des militaires embarqués n’a survécu ».
Au total, six officiers, six sous-officiers, et un caporal-chef, sont tombés en opération, la plus meurtrière pour l’armée française depuis son déploiement au Mali en 2013.
Sahelien.com