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Mali/2è jour de rencontre avec la médiation: ils ont dit…

Ce vendredi 17 juillet, la mission de la CEDEAO sur la situation socio-politique au Mali était à son deuxième jour de rencontre avec les différents acteurs. Plusieurs sujets étaient au centre des discussions et des pistes de solutions sont proposées par certaines organisations. C’est ce samedi, en principe, que prend fin la mission de la délégation de la CEDEAO après l’analyse des différents points et les propositions de sortie de crise.

Voici quelques réactions à la fin des échanges, ce vendredi, avec la mission de médiation:

Imam Mahmoud Dicko, autorité morale du M5-RFP

C’est des discussions, que je pense, fructueuses. On s’est parlé en frères. C’est nos voisins, c’est nos frères, nous sommes les mêmes. Ils sont préoccupés par le sort de notre pays et ça nous préoccupe aussi. Toutes personnes qui viennent ici pour chercher à nous aider, à faire en sorte que le Mali soit un pays tranquille, où il fait bon vivre, je pense que c’est des gens qu’on doit accueillir à bras ouverts. On s’est vraiment parlé en frères et en Africains. J’ai espoir que quelque chose va sortir de cela et qui va redonner encore au Mali sa grandeur.

Aguibou Bouaré, président de la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH)

Il était question de proposer des solutions éventuelles par rapport à un certain nombre d’options. Nous avons tenu à rappeler que la paix et la stabilité sont importantes pour le respect des droits de l’Homme. C’est à ce titre que nous avons toujours appelé les différents protagonistes à la retenue, au calme et à éviter l’escalade de la violence. Maintenant, sur les contentieux dont il faut chercher les solutions, il y a la question relative à la crise électorale, précisément, l’arrêt ayant validé les dernières élections législatives. Nous avons estimé que si les acteurs sont d’accord, il serait plus facile d’envisager, l’aspect qui est relatif aux erreurs matérielles que de revenir sur tout le contentieux, parce qu’en ce moment, on ne sait pas quand est-ce qu’on pourra s’en sortir.

Mamadou Diamoutani, SG du Haut conseil islamique, porte-parole du cadre d’action, de médiation et de veille des confessions religieuses et des organisations de la Société civile

Les pistes de solution concernent les différents problèmes, celui des députés qui ont connu des problèmes avec la Cour constitutionnelle. Comment faut-il procéder, au recomptage des voix. L’examen des résultats avec la nouvelle Cour qui va être mise en place. Nous avons parlé aussi de la composition de cette Cour avec une méthodologie très pédagogique et qui fera que tout le monde va se reconnaître dans la composition de la Cour. Nous avons parlé de ce gouvernement de consensus composé des représentants des partis politiques et de la société civile. Un gouvernement qui doit s’attaquer aux grands défis auxquels le pays est confronté.

M. A. Diallo, Sory Kondo