Bamako va accueillir l’édition spéciale de la biennale artistique et culturelle organisée par le ministère malien de la Culture, accompagné par le Groupement patronal des agences de communications du Mali.
La capitale malienne, Bamako, s’apprête à accueillir l’édition spéciale de la biennale artistique et culturelle, du 24 au 31 décembre. De nombreuses troupes feront le déplacement en provenance de 10 régions du Mali, qui seront en compétition en pièce de théâtre, solo de chant, chœur, orchestre, ensemble instrumental et danse traditionnelle.
« La Biennale Artistique et Culturelle est un espace de rencontre et d’échange intercommunautaire, crée aux premières heures de l’indépendance, en vue de favoriser le brassage et l’interpénétration des populations et de contribuer à l’émergence d’une culture de paix et de citoyenneté », a déclaré à la presse Andogoly Guindo, secrétaire général du ministère de la Culture, le 19 décembre dernier. Manifestation populaire mettant en compétition les formations artistiques, les artistes et créateurs des communes, des cercles et des régions, la reprise de la biennale artistique, prévue pour décembre 2016, avait été officiellement reporté par le ministère de la Culture à mars 2017. « (..) Les sollicitations des handicapés, des Maliens de l’extérieur et la prise en compte des deux nouvelles régions, tout cela a amené le gouvernement a décidé de reporter l’évènement afin de prendre en compte ces nouvelles données », avait alors explique Ramatoulaye Diallo, ministre de la Culture.
Puis, a suivi un nouveau report à décembre 2017. L’édition de cette année est donc qualifiée de spéciale, « dans le contexte sociohistorique et politique », selon Samba Niaré, membre de la commission d’organisation. « Nous avons à faire à une double participation : la génération de 2010 et les deux nouvelles régions : Taoudéni et Ménaka », a ajouté M. Niaré, au cours de la conférence de presse. Six ans après son interruption, à cause de la crise qui a frappé le pays, la biennale artistique est donc de retour. Le coût de l’événement est estimé à 345 millions de francs CFA.
Sidi Ahmed S.