Le poste militaire de Mondoro et le camp des forces armées maliennes (FAMa) de Boulkessi dans la région de Mopti, ont fait l’objet d’une « violente attaque », dans la nuit du dimanche 29 au lundi 30 septembre.
Les deux localités frontalières avec le Burkina Faso ont respectivement été attaquées à 01 heure et 4h 30, avait annoncé l’armée malienne. Les attaques ont visé le détachement de l’armée malienne à Mondoro et une compagnie FAMa de la force conjointe G5 Sahel à Boulkessi où, onze militaires avaient été tués en mars 2017.
Dans un premier communiqué rendu public hier, le gouvernement a indiqué qu’aucun bilan précis n’était disponible sur le plan humain, mais il a déploré de lourdes pertes en matériels et des dégâts importants. Les opérations de ratissage se sont poursuivies avec les « moyens aériens et terrestres de l’armée et des partenaires ».
COMMUNIQUÉ DU GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE DU MALI SUR LE BILAN DE L’ATTAQUE TERRORISTE DU CAMP DES FAMa DE BOULKESSI ET DU POSTE MILITAIRE DE MONDORO. pic.twitter.com/Dfb6c5Mngf
— Yaya Sangare (@YayaBSangare) October 1, 2019
C’est dans la soirée de ce mardi 1er octobre que les autorités ont communiqué le bilan officiel provisoire. Dans les rangs de l’armée, 25 militaires ont été tués, 4 blessés et une soixantaine de portés disparus. Les forces maliennes annoncent avoir tué 15 terroristes et détruit 5 véhicules lors des frappes aériennes pour la reprise du camp.
Le gouvernement précise, par ailleurs, qu’« une opération conjointe d’envergure des FAMa et Forces armées burkinabè appuyée par Bakhane est en cours pour neutraliser les assaillants ».
Sahelien.com