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samedi, 16 novembre, 2024

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Mali/Covid-19: 25 cas testés positifs, « ce qu’on peut faire, c’est de nous protéger »

Au Mali, 5 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés portant à 25, le nombre total de cas à la date du 30 mars 2020. Bamako et Kayes sont les deux villes touchées. Comment peut-on prévenir la maladie à Tombouctou ? Deux habitants nous répondent.

Que savez-vous de la maladie à coronavirus ?

Abdoulaye Coulibaly : « Je sais que c’est une maladie qui existe bel et bien et qu’elle est en train de tuer les gens en masse en Europe, en Asie et en Afrique ».

Alboucader Touré : « Le coronavirus est une maladie dangereuse qui tue et jusqu’à présent, les médecins n’ont pas encore trouvé de remède pour cette maladie ».

Connaissez-vous les mesures de prévention ?

Abdoulaye Coulibaly : « Je connais quelques mesures de prévention telles que le lavage des mains, éviter de se serrer la main, de faire des accolades. Il faut se protéger et surtout de ne pas toucher les narines, la bouche, les yeux avec les mains sales ».

Alboucader Touré : « Les mesures de prévention élémentaires utilisées contre les autres maladies sont les mêmes, c’est-à-dire le lavage des mains au savon, l’utilisation de gel hydro-alcoolique et surtout concernant le covid-19, il faut éviter les contacts physiques.

Que pensez-vous du couvre-feu comme l’une des mesures prises par les autorités ?

Abdoulaye Coulibaly : « Quand on dit aux gens de rester la nuit à la maison à partir de 21heures, c’est comme si c’est à partir de cette heure que la maladie se promène en ville. Je suis contre ce couvre-feu-là. Il faut au moins prendre des dispositions pour un peu limiter les mouvements des gens mais instaurer un couvre-feu, ce n’est pas la peine, ce n’est pas nécessaire ».

Alboucader Touré : « Je ne suis pas d’avis avec le couvre-feu. Nous sommes dans une zone où le conflit n’est pas encore terminé. Le couvre-feu peut-être aussi utilisé par d’autres personnes malveillantes ».

Un dernier message ?

Abdoulaye Coulibaly : « Je propose à nos autorités de prendre des dispositions par rapport à ça. C’est-à-dire partout à Tombouctou dans les rues, si possible d’éviter de rentrer dans les maisons. (…) Là où on est, il n’y a pas de remède pour la maladie. Ce qu’on peut faire, c’est de nous protéger ».

Alboucader Touré : « C’est de respecter les mesures édictées par l’Etat, respecter les mesures et qu’on ne se dit pas qu’on est dans une zone où le climat est très chaud, que le virus ne peut pas vivre ici. Non, il faut vraiment respecter les consignes données par l’Etat ».

Sidi Yahiya Wangara, Sory Kondo