Le lancement officiel des travaux du dialogue au niveau national a eu lieu, ce samedi 14 décembre, au palais de la culture Amadou Hampaté Bâ.
En présence de nombreux participants, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita a procédé à l’ouverture solennelle du dialogue national inclusif (DNI). Les assises débuteront demain dimanche au Centre international de conférence de Bamako. Il s’agira, selon le président Keita, «d’ausculter le pays pour voir quel est son mal, d’où nous vient-il et comment le soigner».
« Le Mali divers mais uni, est dans la salle. Il est venu de toutes les Régions, de toutes les ethnies, de toutes les confessions, de tous les âges, de toutes les opinions. Je me réjouis de la mosaïque ici recréée pour que les uns et les autres échangent… » #IBK #DNI pic.twitter.com/CSblp8X2MW
— Presidence Mali (@PresidenceMali) December 14, 2019
Depuis plusieurs mois, les concertations en vue du dialogue national sont en cours dans les régions, cercles et communes. Conduit par un triumvirat et le président de la commission d’organisation, ces assises ont pour objectif de « permettre à chaque Malien de pouvoir dire son mot », favoriser le dialogue entre Maliens pour trouver des solutions idoines aux multiples problèmes que connait le pays.
Après avoir suspendu sa participation à ce processus, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) était représentée, ce samedi, à la cérémonie d’ouverture. Plusieurs partis et regroupements de l’opposition ont boycotté la rencontre. Il s’agit notamment du Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) présidé par le Chef de file de l’opposition, Soumaila Cissé. Selon un communiqué rendu public vendredi, le FSD indique que « tel qu’il se déroule, le DNI à des finalités connues et une mise en scène ficelée qui sont absolument contraires aux intérêts du Mali».
Sory Kondo