Pas de répit pour le personnel soignant du centre de santé de référence de Kidal en cette période de l’année où, des cas de paludisme ont augmenté contrairement à l’année précédente.
De fin août à fin septembre, les agents de santé continuent de lutter contre pic de paludisme. « Nous sommes dans une zone endémique et une période de haute transmission du paludisme dans la région », explique Dr Kassogué Sidy Oumar, médecin-chef du centre de santé de référence de Kidal. « Cette année, vu la pluviométrie qui est grande, on a plus de cas de paludisme que les années précédentes », ajoute Cheick Ag Oufene, administrateur dudit centre.
L’insuffisance d’infrastructures sanitaires dans la région et l’inaccessibilité du centre de référence ont provoqué des décès. « Pour les décès, c’est des patients qui sont venus dans un tableau critique, on a pratiquement pas de route. Pour avoir accès à la seule structure qui est comme l’hôpital régional, ça prend du temps », indique Dr Kassogué.
Abal Ag Mohamed Aly, Mody Kamissoko