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Mali – Goundam : plusieurs filles enlevées dont une adolescente violée par des hommes armés

Dans la nuit du dimanche 16 avril, des hommes armés ont fait irruption dans le village Alfahou, commune Bintagoungou, dans le cercle de Goundam. Ils ont profité d’une petite festivité pour dépouiller des jeunes, enlever plusieurs filles et violer une adolescente de 12 ans.

« Deux filles ». « Non. Elles sont entre six et dix. » « Elles sont plutôt une douzaine. » Les chiffres diffèrent sur le nombre exact de filles enlevées cette nuit-là, mais villageois et acteurs humanitaires intervenant dans la zone sont d’accord sur une chose : « une fillette de douze ans a été violée ».

« Elles ont été enlevées vers 22h et n’ont été ramenées que plus de quatre heures plus tard. T.A, née en 2005, a affirmé avoir subi des actes de viol de la part de deux hommes », indique un élu local contacté par Sahelien.com. Les affirmations de l’adolescente ont été confirmées par des sources hospitalières locales jointes au téléphone.

Selon des habitants, les bandits sont arrivés au moment où plusieurs jeunes (filles et garçons) étaient en train de « fêter » sur la place publique. Ils ont dépouillé plusieurs personnes de leurs biens et ont procédé ensuite à des tirs en l’air pour disperser la foule.

« Certains disent que la fillette était la seule à ne pas fuir et elle s’est même opposée à ce qu’on lui prenne quelque chose. C’est ainsi que deux d’entre eux l’ont violée », explique une source sécuritaire locale.

Des acteurs humanitaires de la zone assurent qu’elles étaient bien « une douzaine de filles à être enlevées ». « Mais seule la petite fille de 12 ans présente des lésions, les autres ont catégoriquement refusé de parler », assurent-ils. L’adolescente, souffrant également de « traumatisme », est actuellement prise en charge.

Pour le moment, les auteurs de l’acte ont disparu dans la nature. Une patrouille du Congrès pour la justice dans l’Azawad (CJA), un groupe armé local dont la base se trouve à 70km des lieux, s’est rendue sur place après les faits, mais les auteurs étaient déjà bien loin.

Aboubacar Dicko

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