Les responsables de la Plateforme et de la Coordination des mouvements de l’Azawad se sont entendus à Niamey sur la gestion de la ville de Kidal, après trois jours de négociation.
« La déclaration de Niamey » a été signé par des deux parties en présence du Premier ministre nigérien Brigi Rafini.
« A partir de cet instant, nous sommes témoins de ce que les toutes conditions sont désormais réunies pour que le calme revienne à Kidal et dans les autres régions du nord du Mali », a-t-il déclaré.
Selon le Secrétaire général du Gatia, membre de la Plateforme, Fahad Ag Almahamoud, « les négociations n’ont pas été faciles mais la volonté des parties de dépasser ces multiples malentendus pour aider la mise en œuvre de l’accord et la stabilité dans tout le Mali en plus du soutien des frères nigériens a amené les parties à s’entendre sur la gestion de la ville de Kidal tant sur le plan des commissions que sur le plan sécuritaire ».
Pour Ridouane Mohamed, membre de la CMA, la déclaration de Niamey « est un document qui permet tout simplement de rassurer les uns et les autres et de faire comprendre qu’aujourd’hui, il est inutile de convenir de nouveaux arrangements puisque l’accord pour la paix et la réconciliation est un accord qui prend en charge toutes les préoccupations de toutes les parties ».
En attendant la mise en œuvre de l’accord d’Alger, les deux parties conviennent de prendre « des dispositions immédiates pour faire baisser la tension à Kidal » et d’une « gestion collégiale de la sécurité et des activités socio-économiques », indique le document.