L’inauguration a eu lieu ce dimanche 2 septembre en présence du ministre des transports et du désenclavement, Moulaye Mohamed Boubacar, du représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies au Mali, M. Mahamat Saleh Annadif, du Chargé des Affaires de l’ambassade d’Allemagne au Mali et du Gouverneur de la région de Gao.
Longue de 2,6 kilomètres, la nouvelle piste d’atterrissage permettra désormais à des avions gros porteur (type Boeing 767) de se poser à Gao. La piste est également essentielle à l’exécution du Mandat de la Minusma. Elle permet le déploiement des troupes et l’acheminement de ses équipements au nord. « Grâce à cette capacité accrue, la Minusma sera ainsi en mesure d’améliorer ses soutiens logistiques et opérationnels dans le nord du Mali à un coût réduit. Cette nouvelle piste permettra aussi à la Mission d’économiser près de 8 millions de dollars par an en coûts opérationnels et de maintenance, » a expliqué Mahamat Saleh Annadif.
Une réalisation majeure dans le nord du #Mali ?? : la nouvelle piste d’atterrissage de #Gao. #ServingForPeace ➡ https://t.co/BqolFqytiK pic.twitter.com/6bQnfNqp2T
— MINUSMA (@UN_MINUSMA) 3 septembre 2018
Grâce à un nouveau système d’éclairage, les opérations nocturnes essentielles pour des évacuations médicales pourront être menées a souligné le Chef de la Mission onusienne au Mali. Et de poursuivre qu’elle permettra aussi, « de faciliter l’accès aux vols opérés par les organisations humanitaires ».
Vers le retour des vols commerciaux
La nouvelle piste permettra aussi le retour des vols commerciaux sur Gao et contribuera ainsi au désenclavement des régions du Nord du Mali et au relèvement économique du pays. « Elle permettra de concrétiser le désenclavement de la région de Gao et au-delà, de renforcer la stratégie de défense du territoire national, d’assurer la sécurité et la régularité du trafic aérien dans les régions du Nord, » a déclaré le ministre malien des transports et du désenclavement.
La réhabilitation de la piste est cofinancée par la Mission de l’ONU et l’Allemagne à hauteur de 26 millions de dollars, selon le chef de la Minusma.