Pour pallier en partie cette diminution considérable de poissons dans les marchés et subvenir à leurs besoins, Boukary Daou et ses camarades se sont lancés dans la pisciculture. « Pour pouvoir démarrer notre activité, on a cotisé 15.000 francs CFA par personne, chaque mois, jusqu’à ce qu’on a pu réunir la somme nécessaire pour acheter les bâches, les fers de construction pour les infrastructures. Après, on a cotisé encore pour payer les alevins clarias. Après ces achats et mûre réflexion, on a pris les aliments à crédit. On a remboursé 6 mois après, et on a commencé à vendre les alevins. C’est une activité génératrice de revenus. Et puis, les poissons se font rares dans notre pays et la production naturelle de poisson diminue« , affirme le jeune pisciculteur.
Agaïcha Kanouté (Stg.), Mody Kamissoko