Ils ont entre 6 et 13 ans et pratiquent, depuis deux ans, les arts martiaux à Goundam (région de Tombouctou) au nord du Mali.
Pour leur maître, ce sport joue un rôle important dans l’éducation des enfants. « Nous qui sommes là, nous ne sommes pas des éducateurs scolaires mais, nous comprenons chaque élève qui vient vers nous, c’est-à-dire, le comportement de l’enfant, sa manière et sa façon d’être, on le comprend à partir de ce que nous faisons et nous pouvons conclure, comment il est à l’école et même dans la famille. Ça nous amène aussi à corriger ce que nous pouvons ici au dojo », explique Mohamed Bady Traoré.
Faute de moyens matériels, les enfants sont souvent limités dans l’apprentissage. « Pour les enfants, il faut des moyens de protection comme les gants, des protège-dents, des casques, des protège-tibias, des protège-pieds et on doit avoir aussi un tatami sur lequel les enfants travaillent. Là où nous sommes aujourd’hui, il y a beaucoup de techniques qu’on ne peut pas faire comme les techniques de chute, de fauchage. On évite qu’il y ait de risque sur les contacts au sol », a-t-il ajouté.
Malgré tout, ils sont nombreux à fréquenter ce centre pendant l’année scolaire et les vacances.
Almoudou M. Bangou, Sory Kondo