Dans un communiqué lu, ce dimanche soir à la télévision nationale, le gouvernement a annoncé les « résultats de l’investigation préliminaire » suite au crash du drone survenu dans la nuit du 31 mars au 1er avril dernier à Tinzawaten.
« Afin d’approfondir les enquêtes, les autorités maliennes ont demandé aux autorités algériennes de leur fournir des éléments probants étayant la violation de leur espace par un drone de reconnaissance malien. Depuis 72h, aucune suite satisfaisante n’a été réservée à la demande malienne », a déclaré le général Daoud Aly Mohammedine, ministre de la sécurité et de la protection civile.
Selon le communiqué, le gouvernement « conclut, avec une certitude absolue, que le drone des Forces Armées et de Sécurité maliennes, a été détruit suite à une action hostile préméditée du régime algérien. »
Les autorités de la transition ont décidé de convoquer « l’Ambassadeur algérien pour protester contre l’hostilité du régime algérien ; de se retirer avec effet immédiat du Comité d’Etat-Major Conjoint (CEMOC) et de porter plainte, devant des instances internationales, pour actes d’agression. »
Par ailleurs, le collège des chefs d’État de la Confédération des Etats du Sahel, a, dans un communiqué, a « condamné cet acte » et décidé de rappeler pour consultations les Ambassadeurs des Etats membres accrédités en Algérie.
Ci-dessous, les deux communiqués.