Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le juge du tribunal de Niono et le commandant de brigade de Guiré apparaissent. Ils se disent en bonne santé et demandent au gouvernement d’entrer en négociation avec leurs ravisseurs.
Au Mali, le président du tribunal d’instance de Niono, Soungalo Koné et le commandant de brigade de Guiré, Mamadou Diawara, apparaissent dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux mais qui ne montrent pas les ravisseurs. Ils parlent de leurs conditions de détention. A la suite du juge Soungalo Koné, le commandant de Brigade de Guiré décline son identité et lance un appel au gouvernement, en exposant la revendication de ses ravisseurs qui, dit-il, « souhaitent la libération de leurs membres détenus par l’Etat malien. ». « C’est la condition pour qu’on soit libérés », ajoute le commandant de Brigade.
Depuis le 18 octobre dernier, la famille du commandant de Brigade de Guiré, dans le cercle de Nara, n’avait plus de ses nouvelles. Ce jour-là, il a été déclaré disparu. Dans un communiqué, l’armée avait annoncé qu’il avait été « intercepté et emmené par des terroristes alors qu’il était en déplacement sur le tronçon Nara-Mourdia ». Dans la vidéo, il dit avoir perdu son chauffeur dans l’embuscade.
Le commandant de brigade demande au gouvernement d’entrer en contact avec ses ravisseurs et appellent sa famille et ses amis au calme. Il dit être bien traité, tout comme le juge du tribunal de Niono, enlevé le 16 novembre dans la soirée. Selon une source militaire malienne, il a été enlevé à son domicile par des hommes armés à bord d’une Toyota couleur blanche au quartier B5 de Niono. Enturbanné lui aussi, il appelle le gouvernement à libérer les terroristes détenus dans les prisons maliennes et à appliquer la charia, revendication des djihadistes.
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