Retrouvez ci-après, quelques faits marquant l’actualité de la semaine du 21 au 25 novembre 2022.
• Onze morts dans l’attaque d’un site de déplacés à Gao. Des hommes armés ont attaqué, lundi 21 novembre, le site de déplacés internes à Kadji, localité située dans la commune de Gounzoureye, à environ 7 km au sud-est de Gao. Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), les assaillants ont incendié des abris des déplacés, des stocks de vivres, et emporté tout le bétail.
• Un prêtre catholique allemand porté disparu à Bamako. Le Père Hans-Joachim Lohre reste introuvable depuis le dimanche 20 novembre. Ce jour-là, il devait aller célébrer la messe à la communauté de Kalaban Coura (rive droite de Bamako). Il vit au Mali depuis une trentaine d’années et enseigne à l’Institut de formation islamo-chrétienne de Bamako.
• Trois casques bleus blessés dans l’explosion d’une mine. L’incident est survenu, lundi 21 novembre, lorsque leur convoi se rendait à Tombouctou.
• Le gouvernement interdit les activités des ONG financées par la France. Un projet de décret a été adopté, en Conseil des ministres, mercredi 23 novembre, pour interdire « avec effet immédiat », toutes les activités menées par les associations, les Organisations non gouvernementales et assimilés opérant au Mali sur financement ou avec l’appui matériel ou technique de la France. Selon le communiqué, le gouvernement « s’engage à évaluer au niveau interministériel et au niveau des Gouverneurs de Région et du District de Bamako les effets de la décision sur les populations, afin de prendre les dispositions nécessaires pour les accompagner. » Cette décision intervient quelques jours après l’annonce, par la France, de la suspension de son aide au développement destinée au Mali.
• L’AEEM maintient son mot d’ordre de grève de 120 heures pour les lycées et universités. Dans un communiqué rendu public mercredi soir, l’Association des élèves et étudiants du Mali s’est félicitée des « premières avancées » par rapport aux doléances exprimées. Il s’agit entre autres, du déblocage par le trésor public de plus de six milliards FCFA pour le paiement des allocations financières des étudiants, les travaux entrant dans le cadre de la sécurisation de l’espace universitaire… Si elle a invité les élèves du fondamental (de la 1ère à la 9ème année) à regagner les salles de classe à compter du jeudi, son mot d’ordre de grève reste maintenu jusqu’à ce vendredi au niveau des lycées et universités publics et privés.
• Prorogation de mandats de Conseils communaux. Il s’agit les mandats des Conseils communaux « élus le 20 novembre 2016, à l’exception de ceux dont l’annulation de l’élection est devenue définitive ». Leurs mandats sont prorogés, « à titre exceptionnel », à compter du 23 novembre 2022, jusqu’à l’installation des nouveaux Conseils communaux.
• Droits de l’Homme. En réaction au projet de rapport de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) intitulé : « Dans le centre du Mali, victimes et bourreaux vivent ensemble », le gouvernement a fait des observations dans lesquelles, il « réfute les allégations de violations et d’atteintes aux droits de l’Homme et au droit international humanitaire attribuées aux Forces de défense et de sécurité maliennes. »
• Primature. Plus de trois mois après avoir été « mis en repos forcé » pour raison de santé, le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga a été officiellement reçu, ce vendredi 25 novembre, par le président de la transition, le colonel Assimi Goïta. Durant son absence, le colonel Abdoulaye Maïga, ministre de l’Administration territoriale et porte-parole du gouvernement a été désigné pour assurer l’intérim.