Quatre jours après l’attaque meurtrière de l’hôtel Radisson Blu de Bamako, les enquêteurs cherchent toujours à mettre un nom, sur les deux présumés terroristes abattus.
Depuis hier, un appel à témoin a été lancé par les autorités pour recueillir des informations sur ces auteurs. La télévision nationale diffuse leurs images avec des numéros à appeler en cas d’information.
Trois personnes soupçonnées d’être impliquées dans l’attaque sont actuellement recherchées, indique une source proche de l’enquête à Sahelien.com, qui a souhaité garder l’anonymat.
La même source précise qu’ils ont laissé des armes à l’intérieur de l’hôtel, avant de se fondre parmi les otages libérés.
Le samedi dernier, le groupe terroriste al-Mourabitoune, dirigé par Mokhtar Belmokhtar a revendiqué l’attaque. Le lendemain, c’est le Front de libération du Macina (FLM), qui revendique à son tour.
Selon cette source proche de l’enquête, le mode opératoire ressemble à celui du groupe Al-Mourabitoune, comme ça a été le cas, en mars dernier, lors de l’attaque du bar-restaurant « La Terrasse », à Bamako.
« Le Front de Libération du Macina, étant un jeune groupe, veut profiter pour se faire un nom, mais pour le moment, l’enquête est en cours », poursuit-elle.
L’état d’urgence est entré en vigueur le samedi 21 novembre, pour une durée de dix jours, sur toute l’étendue du territoire.
Le deuil national de trois jours prend fin demain, avec un hommage aux victimes.