Ils étaient dans les rues, ce jeudi 11 mars à Bamako comme dans de nombreuses villes du pays pour réclamer la prise en compte de trois points de revendication ainsi que le « déblocage des salaires ».
« Le gouvernement refuse de nous écouter et joue la politique de l’autruche en n’écoutant pas les enseignants. C’est pourquoi, on a fait une première marche pour montrer notre mécontentement face à cette situation de mépris », a indiqué un enseignant rencontré lors de la marche d’hier, la deuxième du genre.
L’école est paralysée depuis plusieurs mois à cause des grèves à répétition des enseignants qui réclament de meilleures conditions de vie et de travail. Parmi les points qui restent à satisfaire, il y a la prime de logement, la prime de documentation, l’accès aux services centraux de l’Etat pour les enseignants fonctionnaires des collectivités. Selon un manifestant, « la couleur de l’année dépend de l’Etat ».
Sory Kondo, Kadja Espérance Nabia