Le 15 février dernier, l’effondrement d’un site d’orpaillage dans le village de Bilalikoto, dans le cercle de Kéniéba a fait plusieurs morts et blessés. Selon les informations recueillies sur place, le bilan, après les fouilles, faisait état de 48 morts dont 34 femmes issues du même village. De jeunes filles, des mères, des femmes enceintes ont tragiquement perdu la vie ce jour-là. Un drame qui intervient deux semaines après l’éboulement dans une mine artisanale à Danga, dans le cercle de Kangaba où les victimes étaient majoritairement des femmes. Une situation qui relance le débat sur les conditions de vie des femmes et des filles en milieu rural notamment dans l’orpaillage.
Suite aux évènements survenus les 29 janvier et 14 février 2025 sur les sites d’orpaillage à Danga, dans le cercle de Kangaba et Bilali-Koto, dans le cercle de Kéniéba, le gouvernement a annoncé, à l’issue du Conseil des ministres du mercredi 5 mars derniers, certaines mesures pour éviter les « drames humains et environnementaux ». Aujourd’hui, les rescapées de la mine de Bilalikoto cherchent à se lancer dans la production agricole ou le maraîchage mais l’accès aux terres cultivables reste un autre défi.