Les forces françaises de l’opération Barkhane ont mené dans la nuit du 13 au 14 février, une opération sur « trois objectifs de groupes armés terroristes », au nord-est du Mali.
Le bilan provisoire de l’opération qui s’est déroulée entre Boughessa et Tin-Zaouatène fait état « d’une vingtaine de terroristes tués ou capturés » et trois véhicules détruits. L’état-major des armées indique également que des armements ont été récupérés, ainsi qu’un grand nombre de documents saisis.
#Barkhane : mise hors de combat de groupes armés terroristes au Nord Mali. https://t.co/sub3tnCUxr
— État-Major Armées (@EtatMajorFR) 14 février 2018
Parmi les terroristes abattus, figure Malick Ag Wanasnat, un ex-colonel de l’armée malienne. Selon les forces armées maliennes (FAMa), « il était un allié et un pilier » du chef terroriste Iyad Ag Ghali. « Malick Ag Wanasnat avait fait défection en 2006, après avoir cassé et pillé le magasin d’armement à Ménaka, avant d’orchestrer les attaques en compagnie d’Assalat. Il a participé à de nombreux autres actes criminels », a précisé l’armée malienne sur son site.
Le 8 février dernier, Sidi Ham Ag Tahma, un autre bras droit d’Iyad Ag Ghali a succombé à ses blessures avait annoncé l’armée malienne.
Augustin K. Fodou#Terrorisme: Sidi Ham Ag Tahma, un combattant de la #CMA vient de succomber à ses blessures. C’est un fidèle allié d’Iyad Ag Ghali. Il avait été blessé lors des poursuites-accrochages suite à l’assassinat du sieur Alassane Tedjit, à #Talataye (#Gao) le weekend dernier. pic.twitter.com/AYKK98g7F0
— Forces Armées Maliennes (@FAMa_Mali) 8 février 2018