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Mali: « Poecovid », une initiative pour éveiller les consciences face à la pandémie

En marge de la journée internationale du livre célébrée le 23 avril dernier et en raison de l’épidémie de coronavirus, les éditions GAFE ont organisé une compétition dénommée « Poecovid » incitant plusieurs candidats à produire des vidéos de sensibilisation contre l’épidémie en Bambara et Français. La cérémonie de remise de prix s’est déroulée, ce samedi 13 juin, à l’Institut des Sciences Humaines.

Une idée originale d’Aïcha Diarra, présidente de l’Association la Voix du Mali qui vise à mettre à contribution les acteurs littéraires dans la lutte contre le nouveau coronavirus. C’est l’objectif du concept « Poecovid », une combinaison des mots « Poésie et Covid » et dont la signification est « des poèmes sur le coronavirus ». « Parce que nous voulons transcrire l’histoire que nous avons mis en place cette initiative de lutte contre la Covid-19 et nous avons pensé au concours littéraire de poésie pour éradiquer le coronavirus et ce, dans le cadre de la journée mondiale du livre fêtée chaque 23 avril par l’UNESCO afin d’apporter l’apport des littéraires pour en finir avec cette maladie » rappelle Aicha Diarra.

Après la phase de présélection, les messages de sensibilisation des candidats ont été postés sur les réseaux sociaux pour soumission aux votes des internautes. Au résultat final, le club de slam Agoratoire remporte le premier prix dans la catégorie club littéraire. « Ce n’est pas seulement le prix qui compte, mais c’est le message de sensibilisation véhiculé qui a fait plus d’un millier de vues sur Youtube et ce qui nous console est que le message est passé face à cette pandémie du coronavirus qui tue des milliers et des milliers de personnes et qui contamine aujourd’hui » s’est exprimé Adama Sanogo, représentant du groupe.

Arrivée en tête de la catégorie, grand public, Kadidia Alassane Maïga, membre de Jeunesse Art, une autre association de slam, se dit désormais déléguer de continuer l’éveil de conscience sur cette épidémie. « La lutte c’est toujours de sensibiliser, de sensibiliser et encore de sensibiliser les gens. Il y a des gens qui ne croient pas à l’existence de cette maladie, donc, il faudrait qu’on les sensibilise pour qu’ils y croient » affirme-t-elle.

Pour les organisateurs, tous les candidats sont  désormais des volontaires pour poursuivre le combat pour stopper le fléau du coronavirus.

Sory Ibrahim Maïga