« Promotion de la paix et de la réconciliation nationale à travers l’autonomisation des jeunes au Mali », c’est le thème d’une table ronde qui a réuni plusieurs acteurs, ce vendredi 21 février à Bamako.
Pour les autorités, ce rendez-vous est une opportunité de tracer les voies et moyens pour sortir de cette impasse marquée par l’insécurité. « La présente table ronde se tient à un moment où la crise se perpétue progressivement en prenant d’autres formes. C’est pourquoi, nous devrions agir en synergie, examiner, tirer des leçons de nos succès, mais aussi de nos faiblesses et nos différents programmes réalisés, afin de développer des projets et des méthodes adaptés au terrain et aux réalités maliennes », a indiqué Jean Claude Sidibé, ministre de l’emploi représentant son collègue de la cohésion sociale.
La place de la jeunesse est déterminante pour réussir le défi de la paix, d’où l’intérêt de passer par elle, selon le représentant de l’Unesco au Mali. « C’est une table ronde qui fait un bilan et les perspectives sur les actions que le Système des Nations Unies mène auprès de la population et surtout des jeunes sur leur autonomisation et leur rôle et devoir civique pour asseoir les fondements de la paix… Les jeunes ne sont pas seulement les dirigeants de demain, c’est des acteurs d’aujourd’hui, [il s’agit de] travailler étroitement avec eux, renouveler la manière dont ils perçoivent les enjeux d’aujourd’hui et qu’ils se positionnent pour jouer un rôle efficace », a souligné Edmond Moukala, représentant de l’UNESCO au Mali.
Les résolutions issues des sessions de travail seront mises à la disposition des décideurs politiques.
Sory Ibrahim Maïga, Sory Kondo