Ces ex-combattants et membres de familles ayant renoncé à Boko Haram ont achevé leur programme de réinsertion dans le centre de Goudoumaria, dans la région de Diffa. Le groupe comprend 40 hommes, 18 femmes et 33 enfants.
La cérémonie, organisée le 22 octobre sous la présidence du gouverneur de Diffa, le général Mahamadou Ibrahim Bagadoma, marque la sixième vague de sortants du centre, qui fait partie du dispositif national de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR) géré par le ministère de l’Intérieur.
« Cette rencontre incarne une dynamique nationale de réconciliation », a déclaré le gouverneur, saluant la politique de paix et de sécurité conduite sous la direction du chef de l’État, le général Abdourahamane Tiani.
Les repentis ont prêté serment sur le Coran de « renoncer définitivement à la violence ». Le coordonnateur du Comité national des programmes de stabilisation et de réinsertion (CNPSR), Malam Goni Ibrahim, a souligné que « le Niger avance avec détermination pour faire de la réinsertion des repentis un pilier de sa stabilité et de sa souveraineté ».
Ce programme s’inscrit dans la continuité des initiatives mises en place sous les régimes précédents. La sortie de cette vague intervient après celle du centre de Hamdallaye, dans la région de Tillabéri, où 369 ex-combattants — 307 hommes, 21 femmes et 41 enfants — ont terminé leur réhabilitation le 13 octobre.
Le Niger entend, à travers ces dispositifs, renforcer la réconciliation nationale et consolider la paix dans les zones fragilisées par les violences armées.

