L’opposant Hama Amadou, candidat malheureux du second tour de la présidentielle du 20 mars dernier, vient de bénéficier d’une mise en liberté provisoire, après plusieurs demandes.
En prison depuis le 14 novembre 2015 pour une affaire de trafic présumé de bébés, l’ex-président de l’Assemblée nationale a été évacué le 16 mars dernier à Paris pour recevoir des soins après l’aggravation de son état de santé.
Dénonçant des irrégularités constatées dans le processus électoral, la Coalition pour l’alternance (COPA 2016), regroupement qui soutient l’opposant, avait appelé au boycott du second tour de la présidentielle.
Hier lundi 28 mars, une première rencontre a eu lieu entre le pouvoir et l’opposition. Parmi les points non négociables de l’opposition, il y a la libération de Hama Amadou et des autres militants de l’opposition incarcérés pour diverses raisons, le retour à l’ordre démocratique.
Maître Mossi, avocat de l’opposant se dit confiant que le retour probable dans les prochains jours, va mettre un terme à cette situation qu’il qualifie d’injustice.
La semaine dernière, la Cour de Cassation a renvoyé l’affaire de trafic de bébés devant la Cour d’appel.