Accompagnés d’une femme, ils se sont présentés aux Forces de défense et de sécurité (FDS) à Ayorou, dans la région de Tillabéri, le 11 février.
Selon le bulletin régulier de l’armée, diffusé ce 12 février sur la télévision nationale, ces ex-combattants du groupe état islamique dans le grand Sahara (EIGS) ont remis deux fusils AK-47, trois radios Motorola, cinq chargeurs remplis, 24 cartouches de 7.62×39mm et une moto.
L’armée attribue cette reddition à « l’intensification » de la présence militaire dans la région et « la coupure quasi-totale des voies d’approvisionnement ». Confrontés à cette pression, ces hommes ont choisi de quitter les rangs du groupe armé pour se tourner vers la réinsertion, indique le bulletin.
Qualifiant cette initiative de « démarche patriotique », les autorités exhortent les « autres individus égarés à suivre cet exemple et à contribuer à l’édification nationale ».
Depuis quelques années, les autorités nigériennes ont mis en place des programmes de « déradicalisation » pour les ex-combattants souhaitant réintégrer la société. En janvier 2025, un groupe de 124 anciens membres de Boko Haram a achevé un « programme de déradicalisation » dans la région de Diffa (sud-est). D’après le ministère de l’Intérieur, ils ont été « formés dans plusieurs filières socioprofessionnelles » et ont reçu « leurs certificats d’exemption de poursuite judiciaire ».