Au Niger, l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la Poste (ARCEP) alerte sur la multiplication de points d’accès Internet utilisant le service Starlink. Selon elle, ces connexions sont revendues illégalement dans plusieurs localités.
La loi de 2018 sur les communications électroniques exige une autorisation préalable pour tout service de ce type. Les contrevenants risquent jusqu’à un an de prison et 60 millions de francs CFA d’amende. L’ARCEP a fixé au 3 octobre la date limite pour se conformer, avant le lancement de contrôles.
Starlink a officiellement démarré au Niger en mars 2025, après un accord signé avec l’État. Les autorités avaient alors précisé que l’abonnement était strictement réservé à l’usage personnel ou professionnel de son détenteur.
Mais la médiocre qualité des offres locales a favorisé l’essor de la revente illégale. Bien avant l’autorisation officielle, des terminaux circulaient déjà dans des zones isolées, utilisés pour commercialiser l’accès à Internet.
L’ARCEP doit désormais affronter un défi de taille : comment surveiller un territoire vaste, où des milliers de terminaux sont installés loin de tout contrôle ?