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lundi, 30 juin, 2025

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Niger : le Conseil Consultatif de la Refondation installé et tient sa première session

Le Niger a procédé samedi 28 juin à l’installation officielle du Conseil Consultatif de la Refondation (CCR), couplée à l’ouverture de sa première session. Cette nouvelle institution est prévue par la Charte de la refondation, adoptée le 26 mars dernier dans le cadre de la transition dirigée par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).

La cérémonie, présidée par le Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine, s’est tenue au Centre Mahatma Gandhi de Niamey, en présence d’anciens chefs d’État nigériens, de représentants du Mali, du Burkina Faso, du Tchad, du Ghana, et des autorités civiles et militaires nigériennes.

Composé de 194 membres et d’un bureau de 24 personnes, le CCR est chargé de donner son avis au CNSP et au gouvernement sur toute question intéressant la vie de la nation et de formuler des propositions sur les questions d’intérêt général.

« La cérémonie d’aujourd’hui consacre une harmonisation de nos institutions au sein de la confédération de l’AES », a déclaré le Premier Ministre Ali Mahaman Lamine Zeine, en référence à l’Alliance des États du Sahel regroupant le Niger, le Mali et le Burkina Faso.

Le président du CCR, Dr Mamadou Harouna Djingarey, a indiqué que cette session inaugurale s’ouvre dans un contexte marqué par « la lutte contre les forces du mal, particulièrement dans la zone des trois frontières », soulignant que l’organe « sera à l’écoute des populations pour assister convenablement les organes exécutifs ».

Le ministre d’État à l’Intérieur, le Général Mohamed Toumba, a pour sa part exhorté les membres de l’institution à œuvrer pour « la promotion des valeurs de patriotisme, de discipline et de civisme », et à inscrire leurs actions dans « les seuls intérêts supérieurs du pays ».

Plusieurs participants, dont des représentants des pays invités, ont salué la mise en place du CCR, qui fait office de l’Assemblée nationale dissoute après le coup d’État du 26 juillet 2023. Ses membres, désignés par les huit régions ou nommés par le chef de l’État, portent le titre de conseiller et ne disposent pas du pouvoir législatif.