Cette décision intervient après un nouvel incendié qui a dévasté, lundi 8 novembre, un jardin d’enfants à Maradi dans le sud du Niger.
Le bilan provisoire de l’incendie fait état de 25 enfants décédés et 14 blessés dont 5 dans un état grave, ont annoncé les autorités. Ce drame relance la question de la gestion des écoles publiques et des infrastructures scolaires dans un pays où des milliers de hangars en paillote servent de salle aux élèves. En Conseil des ministres, hier lundi, jour du drame, le gouvernement a décidé « l’interdiction formelle des classes en paillotes au niveau du préscolaire sur toute l’étendue du territoire. »
Il a, par ailleurs, appelé la population « à redoubler de vigilance » et invité « les autorités administratives régionales à prendre les mesures qui s’imposent pour sécuriser les écoles. Aussi, réaffirme-t-il sa volonté de poursuivre les réformes en matière d’éducation pour créer un environnement d’enseignement et d’apprentissage sécurisé et de qualité. »
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Il y a sept mois, vingt enfants ont péri dans l’incendie de plusieurs salles de classe en paillote au quartier Pays-Bas à Niamey, la capitale. Un problème récurrent dans le pays malgré plusieurs alertes, selon Issoufou Arzika, Secrétaire général du Syndicat national des enseignants du Niger (SNEN). « Nous avons la moitié de nos infrastructures qui sont en paillote. Plus de 30.000 classes sont en paillote », avait-il déclaré à Sahelien.com, il y a quelques mois.
Sahelien.com