A Niamey, les chauffeurs de taxi ont observé une grève ce lundi 25
janvier, pour exiger la baisse du prix de l’essence à la pompe et la
fin des tracasseries policières.
Cette grève intervient après celle du collectif de syndicats du
secteur des transports urbains du Niger, il y a quelques jours. A
travers cette journée sans travail, les taximan veulent attirer
l’attention des autorités nigériennes sur leur revendication.
Depuis 2011, le Niger produit du pétrole. Malgré la chute du cours du
baril ces derniers temps, c’est une seule fois que le prix a été
diminué.
Actuellement, le prix de l’essence à la pompe est à 540 F CFA le
litre. Le pompiste Ousmane Dioffo estime que ce prix doit être revu à
la baisse par les autorités. « Normalement, l’essence ne doit pas être
cher, parce que ça sort de notre pays. On doit vendre le litre au
moins à 500 francs », a-t-il indiqué.
Selon le responsable du collectif des propriétaires de taxi, ce sont
les conducteurs de taxis qui sont en grève et non les propriétaires.
Mais M. Kimba Idrissa reconnaît que « la baisse des prix des
hydrocarbures à la pompe est une nécessité pour tout le monde ».
C’est depuis novembre 2011, que le Niger exploite son pétrole dans la
zone d’Agadem, à l’extrême-est du pays. Il est produit par produit par
la China National Petroleum Corporation (CNPC) et raffiné par la
Société de raffinage de Zinder (SORAZ).